Julien Mercier marié avec Marie Poulin ou Poulain en 1654
Généalogie Alphonse Gérard Mercier marié à Rose Delima Laprise
Julien Mercier marié avec Marie Poulin ou Poulain
Julien Mercier
Occupation:
Engage le 25 février 1647 Tourouvre par Noel Juchereau, manoeuvre
Naissance:
27 février 1621 St-Aubin de Tourouvre, Mortagne, Chartres, Perche
Décès: 18 octobre 1676 - âge: 55 Ste-Anne-de-Beaupré
Information, autres enfants, notes, etc.
Fils de François et Roberte Cornilleau
(CT 07-10-1652 Aubert) avec Marie Poulin
Décès le 18 octobre 1676, inhumé le lendemain à Sainte-Anne-de-Beaupré.
Marie Poulin ou Poulain
Naissance: 01 janvier 1641 Trois-Rivières
Décès: 16 juillet 1716 - âge: 75 Ste-Anne-de-Beaupré
nformation, autres enfants, notes, etc.
(CT 07-10-1652 Aubert) avec Julien Mercier
(CT 05 Aubert) avec Charles Montminy dit Jouvent
Fille de Claude et Jeanne Mercier
Elle n'a que 14 ans lorsqu'elle se marie
Mariage
Julien Mercier 32 ans & Marie 13 ans Poulin ou Poulain
18 janvier 1654 Québec, Notre-Dame, Québec
Source: (119e feuillet-verso) Le mariage eut lieu en la maison de Robert Giguère et enregistré à Notre-Dame-de-Québec
Navires venues en Nouvelle-France
Navire 647 La Marguerite de La Rochelle de 70 TX Maître: Hippolyte Bourget, Armateur: Pierre Legardeur de Repentigny et Noël Jacquerau; Départ de La Rochelle; Arrivée à Québec le 06 août 1647 Retour en France le 20 août 1647
Engagements en 1647 à Jucherau des Chastelets, selon son inventaire du 7 octobre 1649. Ces engagés se sont probablement embarqués dans la Marguerite :
25 février - Julien MERCIER, pour trois ans comme manœuvre à 75L par an, plus une seule fois une paire de souliers.
MERCIER, Julien (François et Roberte CORNILLEAU), né le 27 février 1621 St-Aubin de Tourouvre, ar. Mortagne, évéché de Chartres, Perche (Orne); décédé le 18 octobre 1678, Inhumation le 19 octobre Beaupré;
Julien Mercier engagé contrat le 25 février 1647 pour JUCHEREAU Des Chastelets pour 3 ans comme manœuvre à 75L par an, plus une seule fois, une paire de souliers (liste Montagne);
Julien Mercier 26 ans ½ en 1647; domestique de Michel HUPPÉ, quitte son service avec son accord le 18 octobre 16491649; concession d’une terre le 15 octobre 1651; confirmé 02-02-1660 Château-Richer; ne sait pas signer; marié le 18 janvier Québec (contrat t 07-10-1652 notaire : Aubert) avec Marie POULIN; famille établie à Beaupré; 10 enfants. (CI : 185; DGFQ : 798) La Marguerite1647 Québec
Toponymie
Attesté sous la forme latinisée Tortum Robur en 1160.
De l'ancien français tors, tordu et du bien connu rouvre, sorte de chêne.
Homonymie avec le Torquesne (Calvados), avec la forme dialectale quêne, chêne. Analogie avec Torfou, hêtre tordu et peut-être Tordouet, ruisseau sinueux.
Histoire
La hameau de Mézières - en ancien français « ruines » - a révélé un lieu de production de fer de l'époque gallo-romaine.
Le bourg de Tourouvre a été au XVIIe siècle le principal foyer de l'émigration française au Canada. Pour le géographe français Elisée Reclus (1830-1905), il est même "le lieu d'Europe qui a contribué, pour la plus grande part, au peuplement du Nouveau Monde". Pas étonnant donc que Tourouvre ait été choisi pour accueillir la Maison de l’Émigration française au Canada qui a ouvert ses portes au public le 1er octobre 2006.
La commune de Tourouvre est jumelée depuis le 8 septembre 1985 avec Saint-Laurent-de-l'Île-d'Orléans au Québec, là où plusieurs de ses émigrants ont fait souche.
Deux vitraux et plusieurs plaques à l'intérieur de l'église Saint-Aubin de Tourouvre rappellent l'émigration tourouvraine au Canada. Sur la plaque apposée par l'Association Perche-Canada à la mémoire des émigrants du XVIIe siècle, on peut y lire, entre autres, le nom de Jean Guyon, ancêtre de la chanteuse Céline Dion, et celui de Julien Mercier dont l'arrière-petit-fils Honoré Mercier (1840-1894) deviendra Premier ministre de la province du Québec (1887-1891). Un vitrail de l'église Saint-Aubin évoque la visite de ce célèbre descendant en mai 1891 sur la terre de ses ancêtres.
Le 13 août 1944, lors de la bataille de Normandie alors que les troupes allemandes se replient, des éléments de la division SS Das Reich massacrent 18 habitants et incendient une partie de la ville.
Fondée en 1957, l’association Perche-Canada a pour objet de renouer les liens entre habitants du Perche d’aujourd’hui et descendants des émigrants du XVIIe siècle, de perpétuer le souvenir de cette belle page d’histoire par des animations, des voyages et en soutenant tous les projets de commémoration.
— Honoré Mercier en précurseur.
— La fondation de l’association Perche-Canada.
— Un XXIe siècle prometteur.
— Perche-Canada aujourd’hui.
Honoré Mercier en précurseur
1891 : Honoré Merc ier, Premier Ministre
du Québec visite Tourouvre
La réalisation de la Maison de l’Émigration française au Canada est l’aboutissement des liens qui se sont rétablis entre la terre d’origine des premiers colons et celle où eux-mêmes et leurs descendants ont fait souche. La visite d’Honoré Mercier en 1891, à Tourouvre marque le début de ces retrouvailles.
Avec l’amélioration des conditions de navigation, puis l’avènement de l’aviation, les voyages entre Amérique du Nord et Europe vont permettre de rendre les échanges d’informations plus nombreux.
Le XXe siècle est marqué par un patient travail de recherche sur le plan généalogique et historique, en vue de répondre à la demande des visiteurs canadiens désireux de retrouver les documents, le village, voire, le cas échéant, la maison de leur ancêtre du XVIIe siècle. Parallèlement, depuis plus de quarante ans, de nombreuses personnalités canadiennes, notamment l’ambassadeur du Canada ou ses représentants, ont été présentes dans le Perche à de nombreuses reprises.
1891 : Visite à Tourouvre d’Honoré Mercier, Premier Ministre du Québec, ministre de l’Agriculture du Canada. Deux vitraux commémorent ce grand événement.
1905 : Visite à Mortagne et Tourouvre d’Abélard Turgeon, ministre des Eaux et forêts du Québec.
1914-1918 : Le Canada envoie en France un fort contingent afin de combattre aux côtés de troupes alliées. Des milliers de jeunes soldats meurent dans la Somme, notamment à la côte de Vimy.
1927 : Inauguration, à l’église Notre-Dame de Mortagne, d’un vitrail à la mémoire de Pierre Boucher en présence de Pierre Dupuy, délégué du Gouvernement canadien.
1944 : Participation des troupes canadiennes à la Libération de la France.
1956 : M. Desy, ambassadeur du Canada en France, et son épouse née Corinne Boucher, visitent Tourouvre et inaugurent la foire-exposition de Mortagne.
La fondation de l’association Perche-Canada
Édouard Leboucher, président fondateur de l'association Perche-Canada
1957 : Création de Perche-Canada, par Edouard Leboucher, président-fondateur, par le chanoine Jean Aubry, secrétaire général et par Fernand Fortin. But de l’association: l’accueil des descendants des colons percherons du XVIIe siècle et l’approfondissement de la connaissance généalogique et historique. Ce travail de longue haleine sera notamment entrepris par Mme Françoise Montagne et par son mari M. Pierre Montagne. Chaque année, depuis sa fondation, Perche-Canada fait notamment apposer des plaques commémoratives dans les églises où ont été baptisés les pionnières et les pionniers percherons de la Nouvelle-France.
Le chanoine Jean Aubry,
secrétairede Perche-Canada et
Françoise Montagne, historienne.
Congrès de Perche-Canada en 1972 : de gauche à droite, le chanoine Jean Aubry, le Dr Durand, président de France-Canada, Mme Archambault, présidente du comité France-Canada à Montréal, Me Édouard Leboucher, président de Perche-Canada et Jean-Marie Mavré, professeur à l'université Laval, vice-président de Perche-Canada.
Mars 1976 : Congrès de Perche-Canada à Mortagne en présence de Gérard Pelletier, ambassadeur du Canada.
Avril 1977 : Congrès de Perche-Canada à Bresolettes en présence de Gérard Pelletier, ambassadeur du Canada.
Avril 1978 : Congrès de Perche-Canada à Igé en présence de Gérard Pelletier, ambassadeur du Canada et de son épouse née Leduc.
Juin 1978 : Réception à l’hôtel de ville de Mortagne de M. Camille Laurin, ministre québécois du Développement culturel.
Avril 1979 : Congrès de Perche-Canada à Saint-Langis en présence de Gérard Pelletier, ambassadeur du Canada.
Avril 1983 : Congrès de Perche-Canada à Manou (Eure-et-Loir) sous la présidence de Michel Dupuy, ambassadeur du Canada en France.
Septembre 1983 : Visite de Jean Pelletier, maire de Québec et de Gilles Duguay, attaché à l’ambassade du Canada.
Avril 1984 : À Tourouvre, 350e anniversaire de l’émigration percheronne en présence de Michel Dupuy, ambassadeur du Canada en France.
Avril 1985 : à Mortagne, visite de M. Michel Dupuy, ambassadeur du Canada en France, lors du congrès de Perche-Canada.
Juin 1987 : Inauguration à Tourouvre du musée de l’Émigration percheronne par Lucien Bouchard, ambassadeur du Canada en France.
Avril 1989 : Congrès de Perche-Canada à La Ventrouze en présence du Cardinal Gagnon.
Juin 1990 : Visite à Mortagne et Tourouvre, de Claude Charland, ambassadeur du Canada en France.
Février 1996 : À Saint-Cosme-en-Vairais, Benoît Bouchard, ambassadeur du Canada en France inaugure l’école primaire « Claude-Bouchard » en mémoire de son ancêtre.
Mai 1996 : Visite à Mortagne de M. Benoît Bouchard, ambassadeur du Canada en France.
Avril 1997 : Congrès de Perche-Canada à Randonnai en présence de Jacques Roy, ambassadeur du Canada en France.
1998 : La réflexion s’engage sur l’avenir du musée de l’émigration. Sous l’égide de la communauté de communes du Haut-Perche, présidée par Guy Monhée, l’idée d’une Maison de l’Émigration Française en Canada est lancée. Le projet, sur le conseil de René Rivard, directeur du Bureau Cultura de Montréal, passe alors d’une dimension régionale à une thématique bi-nationale avec le soutien du Gouvernement canadien.
Juillet 1999 : Congrès de Perche-Canada à Mortagne et Moulins-la-Marche en présence de M. Jacques Roy, ambassadeur du Canada en France.
Un XXIe siècle prometteur
23 juin 2000 : La visite de Jean Chrétien, Premier Ministre du Canada, est perçue dans le Perche, à Tourouvre et à Mortagne, comme un encouragement décisif à la réalisation du grand projet de la Maison de l’Émigration.
10 juin 2004 : pose de la première pierre de la Maison de l'Émigration Française en Canada par Claude Laverdure, ambassadeur du Canada en France et Guy Monhée, maire de Tourouvre et président de la Communauté de communes du Haut-Perche.
19 juin 2004 : pose de la première pierre en présence de Claude Laverdure, ambassadeur du Canada en France, d’Alain Lambert, ancien ministre, président de l’association France-Canada et de l’honorable Marie-P. Poulin, sénateur, présidente de la Fédération Canada-France. Cette manifestation était organisée dans le cadre du 54e congrès France-Canada réuni à Alençon du 16 au 20 juin.
Perche-Canada aujourd’hui
Président : Michel Ganivet.
Vice-présidents : Jacques Nortier, Katherine Bry, Elisabeth Borel-Montagne.
Secrétaire-Générale : Odile Léonardi.
Secrétaire-adjointe : Béatrice Devedjian.
Trésorier-Général : Jean-Pierre Gay.
Trésorier-adjoint : Yves Pavillet.
FAMILLE MERCIER - partie 1.
Selon Robert Hollier, Tourouvre, capitale du canton dans la zone de Mortagne, était le point de départ pour le Canada des 80 familles qui sont venues de Perche. De cet endroit sont venus les familles, Crète, Gagnon, Giguère, Guimont, Tremblay et mon ancêtre Jullien Mercier. Des douzaines de familles françaises appelées Mercier sont venus au Canada, Julien était la seule à l'origine de Tourouvre. Madame Pierre Montagne, dans son livre, Tourouvre et les Juchereau, a dressé une carte des prédécesseurs paternels des parents de Julien. Jehan Mercier, mari de Thiennete-Etiennette Leblond, a engendré Marin Mercier, futur mari de Jehanne Brisson. Leur mariage a eu lieu à Grand Pré de Tourouvre, en décembre 1571. Du laboureur Marin Mercier, François Mercier était né. Ce dernier, un journalier, est devenu le mari de Roberte Cournilleau (ou le Courvilleau), en 1605 et le père de mon ancêtre Jullien Mercier, le plus jeune de la famille.
Jullien a eu plusieurs frères et soeurs : Jean, Renée, Roberte, Alexandre, Marie, Jeanne et Mathurine.
Julien, le 27 février 1621, a perdu ses parents à l'âge de 6 ans, puisque ses parents sont disparus en janvier de 1627. Un acte de vente, passé entre Jean Giguier-Giguère et Jean Mercier, le 15 septembre 1630, nous dit avec certitude que François était mort. Jean Mercier, le plus vieux, un travailleur et un résidant de La Grandinière, paroisse de Tourouvre, a soutenu la famille.
Entre 1632 et 1644, nous avons trouvé des documents, ayant été un notaire six fois. En 1641 il a décidé de diviser la terre de famille en 4 lots au nom des 4 enfants vivants. Jullien a été assigné la troisième partie qui a contenu le " ; une grange et la quatrième partie d'une cour et d'un jardin, situées dans Grandinière." ; Quant à Cournilleau du côté maternel, les documents indiquent un peu de noblesse :
Le 23ème de juillet 1576, un rapport au sujet du fief Cournilleau, de La Tessonnière, l'assigne à Sir Alexandre De La Voye, seigneur de Tourouvre et le fief d'Autheuil. Roberte Cournilleau a eu un frère connu, un tailleur appelé Marin. Jullien a signé un contrat le 25 février 1647 pour aller au Canada.
Pendant trois années il serait au service de Noël Juchereau, De Sieur Des Chatelets, de Québec par l'entremise de son frère Pierre Juchereau, Sieur de Molineaux, actuellement de Tourouvre.
Le travailleur Julien recevait 75 livres par an de salaire, dont 24 étaient payable à l'avance pour être déduits dans la première année, plus une paire de chaussures.
Son passage vers le Canada, et du Canada si besoin est, était assurément le logement et la pension seraient fournis.
Quand a eu lieu le départ de Julien ?. Sur quel bateau ?. Il est difficile de trouver une réponse précise. Entre les 12 février et 10 avril 1647, dans les mêmes conditions, les hommes, une douzaine ont été inscrits, comme Julien, au service de Noël Juchereau. Nous pouvons citer : Jacques Leroy, Jacques Poupart, Pierre Aloignon, Jacques Loiseau, Martin Huan et Pierre Tremblay. Il semble que ces hommes ont supporté le croisement ensemble. Le 21 juin, le journal des Jésuites nous indique que le capitaine Feure, est à Percé et que 5 bateaux sont venus de France la même année. En août, le même chroniqueur religieux a parlé du bateau de Monsieur Godefroy et d'un autre appelé l'Ange Gardien.
Après une peu de recherche dans les archives de La Rochelle, on a déterminé que La Marguerite, une caravelle de 70 tonnes, ont laissé le port d'Aunis après le 6 juin 1647, avec Julien Mercier et ses compagnons à bord. Les propriétaires de ce bateau étaient Pierre LaGardeur et Noël Juchereau.
Juchereau, commissaire-général des habitants de la commune fondé en 1644, est retourné en France le même automne qui a vu l'arrivée de ses ouvriers. L'année suivante, avant le 31 juillet 1648, Noël est mort en France. Son successeur n'a pas été envoyé au Canada avant 1649.
En 1651, sur la côte de Beaupré Etienne Lessard, Robert Giguère, et Jullien Mercier ont pris leurs parts dans l'ordre appelé, de l'ouest à l'est, à partir du bord de l'endroit de la future église.
Le 15 octobre, Jullien a obtenu une concession d'Olivier Letardif, situé à l'est du " ; reduit" ; et de Robert Giguère. La taille de cette propriété était 5 arpents dans la façade par une lieue et demie de profondeur. Le 7 octobre 1652, Jullien Mercier a signé un accord de mariage avec Marie Poulain, fille de Claude Poulain.
Son futur père a promis de lui construire une grange 40 par 20 pieds avec une petite maison. Marie introduirait dans les toiles de mariage et les pots de son choix, leur noce n'a pas eu lieu avant 1654.
Les bans ont été publiés trois fois et ils ont été associés au mariage par Père Paul Ragueneau, qui a fait rapport à Notre-Dame de Québec. Ils se sont mariés dans la maison de Robert Giguier-Giguère. Julien est mort le 18 octobre 1676. Le père François Fillion a présidé à la cérémonie funèbre.
Six ans après le décès de Jullien Mercier, Marie Poulain a remarié Charles Monmainier dit Jouvent. Ils ont vécu pendant plusieurs années à Sainte-Anne de Beaupré, Québec, et alors ils se sont déplacés à Québec où Charles a possédé une maison et un lot. Charles est mort le 3 juillet 1716 et Marie Poulain-Mercier Monmainier est décédée le 16 juillet 1716.
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